Amman, 13 avril 2014

Réunion de lancement

Programme d’étude : Migrations forcées et construction nationale en Jordanie

Responsables : Myriam Ababsa, Luigi Achilli et Jalal al-Husseini
Programme

13h00 – 13h15 : introduction par Jalal al-Husseini

13h15 – 13h30 : présentation des participants

13h30 – 15h30 : présentation des projets de recherche individuels

15h30 – 16h30 : discussion et synthèse par Myriam Ababsa

Participants

Myriam Ababsa (Ifpo), Luigi Achilli (Ifpo, SOAS), Jalal al-Husseini (Ifpo), Mjriam Abu Samra (Oxford), Vanessa Iaria (University of Sussex, British Institute), Francesca Burke (British Institute), Lucas Oesch (GREMMO), Shaker Jarrar (University of Jordan)
Argumentaire

L’idée de la mise en place de ce programme part du constat suivant : la Jordanie, petit pays d’un peu plus de 6 millions d’habitants, est un des États qui accueille le plus grand nombre de réfugiés dans le monde. Ces dernières années ont été marquées par les arrivées d’Irakiens, puis de Syriens. Une migration importante d’Irakiens en direction d’Amman a débuté dans les années 1990 et s’est renforcée après l’invasion américaine et la chute du régime de Saddam Hussein en 2003. Plus récemment, de nombreux Syriens ont dû se déplacer en Jordanie en raison de la crise qui sévit dans leur pays. Ces nouvelles vagues d’immigrants viennent s’ajouter à d’autres plus anciennes. En effet, depuis sa création en 1921, la Jordanie est rapidement devenu le premier pays hôte des réfugiés palestiniens. Ces derniers, arrivés en plusieurs vagues depuis la guerre israélo-arabe de 1948, ont rapidement formé une partie très importante de la population du royaume.

Le but de ce programme de recherche est d’étudier le processus de construction nationale en Jordanie au regard de ces multiples arrivées. Comment ces vagues de migrations forcées ont affecté le projet national qui a été mis en œuvre par les Hachémites depuis la création de l’État de Transjordanie ? Quelles politiques de gestion de ces migrations ont été réalisées ? Au-delà de ces questions, l’objectif sera également de problématiser la notion même de « réfugié » et d’analyser ses différentes acceptions par les acteurs gouvernementaux, mais aussi de la société civile et internationaux, ainsi que la façon dont les migrants forcés perçoivent eux-mêmes l’expérience de leurs déplacements en Jordanie.

La journée du dimanche 13 avril consistera en l’exposition de travaux à partir de la problématique posée. Il s’agira aussi de former un groupe de travail sur le sujet afin de détailler les orientations et les objectifs du groupe. Ce projet doit aboutir à l’organisation d’une conférence (septembre 2014) et, à long terme, à la réalisation d’un ouvrage collectif.

Dernière modification : 10/04/2014

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