Déclaration du porte-parole, point de presse du 2 juillet 2007

(Le président Bush a interdit l’entrée du territoire américain à plusieurs libanaises et syriennes. La maison blanche estime que "les personnes figurant sur cette liste oeuvrent à déstabiliser le gouvernement libanais, et que cette décision est un nouveau moyen de Washington de témoigner son appui au peuple et au gouvernement libanais" ? Appuyez- vous ce type de mesure ?)

Il s’agit d’une décision des autorités américaines. Il ne nous appartient pas de la commenter.

(Vos réactions sur le dernier rapport du Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-Moon, concernant l’application de la résolution 1701 sur le Liban ?)

Nous examinons ce rapport avec nos partenaires dans la perspective des consultations du Conseil de sécurité prévues à la mi-juillet.
Nous partageons l’avis du Secrétaire général selon lequel toute avancée vers une solution de long terme exige des progrès sur des questions clefs, notamment la libération des soldats israéliens et des prisonniers libanais, le strict respect de l’embargo sur les armes, l’arrêt des survols israéliens et le règlement de la question de Chebaa.
Nous sommes particulièrement attentifs à la question des violations de l’embargo sur les armes. Il nous paraît impératif de renforcer le contrôle des frontières syro-libanaises sur la base des recommandations de la mission d’évaluation indépendante.

(Est-ce que les accusations des Etats-Unis à l’encontre du Hezbollah pourront influencer la composition des listes des invités à la réunion des parties libanaises prévue à Paris ?)

L’objectif de la France est de favoriser le rétablissement du dialogue entre les principales forces politiques du Liban. Dans cet esprit, nous avons l’intention d’inviter l’ensemble de leurs représentants.

(Cette liste a-t-elle été finalisée ? La date est-elle fixée ? Quand les invitations vont être remises ?)

Nous continuons de travailler à la préparation de cette rencontre dont nous vous préciserons, dès que possible, les modalités.