Déclaration du porte-parole, point de presse du 10 janvier 2008

(M. Kouchner a rencontré MM. le chef de la majorité parlementaire Saad Hariri et le ministre Marwan Hamadé. Pourriez-vous nous expliquer si Paris est sur la même longueur d’onde avec ces 2 personnalités sur la sortie de crise ? Sinon, détaillez-nous les différences.)

Il appartient à MM. Hariri et Hamade d’exprimer leurs positions.
Quant à la position française, vous la connaissez : elle figure dans la déclaration du ministre que nous avons diffusée avant-hier à l’occasion du déplacement de M. Amr Moussa au Liban.

(Le ministre syrien des Affaires étrangères a déclaré hier que ’’l’entente’’ entre Paris et Damas ’’était quasi-identique’’ avec le plan de la Ligue arabe sur le Liban. Confirmez-vous cela ?)

Comme le ministre l’a rappelé dans sa déclaration du 8 janvier, la France soutient le plan de la Ligue arabe ’’qui ouvre la voie à une véritable solution politique, en rendant possible l’élection immédiate d’un président dans un esprit de consensus, la constitution d’un gouvernement d’union nationale et l’adoption d’une loi électorale". Nous avons relevé que ce plan a été approuvé par la Syrie et invitons encore une fois l’ensemble des parties à oeuvrer pour le traduire dans les faits.

(Le représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’application de 1559 a rencontré des responsables français à Paris, pouvez-vous nous expliquer s’il y a eu un accord sur une démarche pratique et commune ?)

Le ministre a reçu mardi 8 janvier M. Terje Roed Larsen, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’application de la résolution 1559, avec qui nous avons des échanges réguliers. Ils ont évoqué la situation au Liban, et en particulier l’élection présidentielle, à la veille de l’arrivée de M. Amr Moussa à Beyrouth pour promouvoir l’initiative de la Ligue arabe